Pygmalion

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Sortie prévue mai 2018

Dans la mythologie grecque, l’histoire de Pygmalion et Galatée renvoie à une légende racontant l’histoire du sculpteur Pygmalion qui tombe amoureux de sa création Galatée.
Dans la version de Jean Jacques Rousseau, Pygmalion est un mélodrame : elle se présente sous forme d’une alternance entre la parole de Pygmalion et une musique instrumentale qui l’accompagne et qui a pour but de souligner le mouvement du cœur du personnage.
J’ai choisi dans ma version qui reste une adaptation libre de l’oeuvre de Rousseau, de raconter une sorte de conte à travers plusieurs personnages. Comme celui de Rousseau, le Pygmalion que je propose, tente de montrer le mystère de la création des arts. Ici aucune intervention d’un dieu contribue au dénouement, les dieux sont à l’intérieur de l’artiste amoureux de sa création.
Ici Pygmalion est à la fois Auguste Rodin, Niki de St Phalle, Camille Claudel ou Ron Mueck. Des fragments d’âme choisit parmi nombre d’artistes pour leur regard si particulier à la sculpture et à la représentation de la femme. Ici ils sont pris en tenaille par un ardent désir de réussir et la crainte d’échouer.
Tchouang Tseu, penseur chinois, associe le ciel à la terre aux animaux, aux êtres humains, végétaux et minéraux… je pense moi aussi que l’univers ne fait qu’un et que tous les êtres ne font qu’un. Dans cet album, Pygmalion évolue proche du ciel, plonge et coule dans les eaux profondes du doute, échoue sur une plage de terre et sable mélangés, se relève et marche vers son destin. Les forces de la nature servent de fond aux différents tableaux et les invisibles émois de la passion de 4 sculpteurs se dévoilent sous les yeux du lecteur.
Le but de ce Pygmalion n’est pas de raconter l’histoire d’une statue qui s’anime mais d’essayer de représenter avant tout les émois intérieurs de notre âme face à l’incompréhension de la création.

J’invite le lecteur à entrer dans l’intimité de la conception ici traduit par les mots de Rousseau, la musique du Paris Mozart Orchestra et une narration comme un rêve, une vision, un délire.
La lecture de cet album se prête aussi bien à une lecture silencieuse que sonore, bien qu’elle était conçue à l’origine par Rousseau comme une œuvre musicale.

 

Sandrine Revel

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